Gisela Raeber

Parlons travail

C’est le moment de vous raconter un peu notre travail. Tandis que la plupart des bénévoles sont actifs dans l’humanitaire ici au Cambodge, nous travaillons dans l’industrie. Chip Mong Insee est une usine de ciment. Ils puisent le calcaire dans une chaîne de montagnes au nord de Kampot. Le groupe s’est donné des règles éthiques et a créé des centaines de places de travail. La sécurité, le salaire juste, la responsabilité sociale et le respect de l’environnement sont quelques-unes de leurs valeurs.

Le site comprend une base vie pour les employés qui ne viennent pas tous des villages alentours. Ceux-ci sont logés dans de jolis appartements qui seront entourés de verdure une fois que la végétation aura grandi.

Edgard s’occupe à observer le côté hôtelier qui va avec et aussi de la cantine de l’entreprise afin de rendre le service efficace et agréable. Et il y a beaucoup à faire. L’équipement n’est pas partout professionnel et le personnel a encore des choses à apprendre. Nos personnes de contact sont principalement des khmers et la communication n’est pas toujours aisée. Mais on se débrouille. Soksabai-te!

Nous sommes logés à 35 km du site, dans un beau lodge au bord de la mer, dont je vous ai déjà parlé il y a quelques semaines. Une voiture avec chauffeur vient nous chercher le matin – un jour sur deux environ. Le travail sur place nous prend quelque deux à quatre heures, suivi de quelques heures pour formuler les observations, les évaluer, poser les priorités et proposer des solutions aux divers problèmes.

Une grande partie de l’équipement est problématique. Il s’agit de matériel chinois qui ne tient pas la route. Il faut savoir que sous le climat chaud et humide le matériel souffre plus que chez nous. Les appareils sont relativement neufs et déjà pleins de dépôts de calcaire, les robinets branlent, les plateaux du self-service de la cantine n’ont pas les bonnes mesures pour les mettre dans les chariots, le gel de chauffage pour les réchauds fait défaut. Le service au restaurant laisse à désirer, il n’y a même pas de cartes de menus. Il n’y a pas de trolleys pour les femmes de chambre, la buanderie est improvisée…

C’est dire qu’il y a du boulot sur la planche et entretemps nous sommes persuadés que trois mois ne seront pas de trop.. surtout avec une journée de congé sur deux!

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L'usine  de ciment qui fournira le marché cambodgien sera opérationnelle vers la fin de l'année. Pour l'instant tout est au stade des essais. Le nombre de nouvelles constructions à Phnom Penh est hallucinant.

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Dans la cantine, l'alimentation est riche et équilibré. Une soupe, deux plats de viande et légumes, des kilos de riz, un dessert. Deux dollars le plat complet, dont un est payé par l'entreprise. Nous allons plaider pour la gratuité.

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Les logements sur deux étages.

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La buanderie

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Edgard prend les mesures en vue d'une meilleure organisation.

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